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Arbre généalogique fabulé de Caroline – famille artistique

1 avril 2020, Aucun commentaire


(Illustration: Johanna R. Wright) 

 Mon arbre généalogique fabulé, famille artistique
 (Liste non-exhaustive et dans le désordre) 

  • Marc Labrèche – Cousin de la fesse du génie créateur.
  • Christiane Singer – Mère Spirituelle
  • Clarissa Pinkola Estès – Grand-Mère Sourcière
  • Janette Bertrand – Grand-Mère Pionnière
  • Fred Pellerin –Frère Merveilles…
  • Marcia Pilote – Grande-Sœur d’âme
  • André sauvé – Frère Cosmique
  • Micheline Lanctôt – Tante Magique
  • Sandra Meunier - Soeur d'âme, ma bonne-Neztoile
  • Nadine Walsh et Stéphanie Bénéteau - Fées-Marraines
  • Jean-François Vézina – Cousin Synchronistique
  • Boucar Diouf – Cousin certain : de conte et d’émerveillement
  • Louise Portal – Sweet Mère d'âme
  • Jean d’Omerson – Grand-père Spirituel
  • Sylvie Laliberté – Sœur Poétique
  • Christian Bobin – Père Essentiel
  • Serge Bouchard –Grand-père mammouth laineux
  • Simon Boulerice - P'tit frère d'enthousiasme 
  • Marcel Sabourin - Grand-père jubilatoire
  • Saratoga - Beau-frère et belle-soeur Tendresse
  • Alexandro Jodorowski - Grand oncle Art'chimiste
  • Dany Laferrière - Frère littéraire d'évasion en baignoire
  • André Forcier - Oncle de grande liberté et fantaisie créatrice
  • Clémence Desrochers - Tante Jardinière de tous les possibles
  • Dan Yashinsky - Voisin de trésors familiaux et patrimoniaux
  • Gilles Vigneault - Grand-père Pays
  • Félix Leclerc - Re-père-Art au regard bleu à l'infini
  • Martin Léon - Âmi du voyage depuis chez Kiki BBQ

Chez moi

10 janv. 2019, Aucun commentaire

- POÉSIE -

Chez moi
J'ai un lave-soucis
un perchoir d'émerveillement
un coffre doux
une joie d'outre-tombe
un parfum de nostalgie
une cave de bonté
un méli-mélo de souvenirs
un chat, une sœur, des infusions de rire.

Chez moi
j'ai le sommeil tranquille
un homme dans ma soupe
des ponts de possibles
entre la petite cuillère et la Voie lactée.

Chez moi
j'ai des châssis géants
mariés à des rideaux de jardin
un arbre de vie, mille lucioles, le chant immémorial des criquets.
Chez moi, des talles de bleuets
et d'autres d’histoires plein les murs et les objets
une maison qui tous les jours accueille et se raconte.

Chez moi 
j'ai du vert tendre
du rouge cerise
du bleu azur
du jaune matin
du gris d'âne
des anges, des fées, des lutins
une fête, des amis
du silence à profusion
autant que le bruit de la cuisine qui rissole.

Chez moi tout ça et plus encore
une danse, un feu de foi
une mélodie et des oiseaux

chez moi...

© Printemps 2018 

Moi, Blanche-Neige

22 nov. 2016, Aucun commentaire

-CHRONIQUE D'UNE CONTEUSE-


L’une des choses que j’aime beaucoup dans ma pratique de conteuse, c’est apprendre les histoires en marchant. Le seul petit hic, c’est quand je croise un passant et qu’il me regarde l’air de penser que je suis un peu fêlée. Tant pis! Surtout que comme le dit si bien Cohen, que je paraphrase ici: C’est par la fêlure que la lumière trouve son chemin. Tout de même, je préfère pratiquer mes histoires dans la forêt, là où je risque moins de croiser des humains -et surtout, là où l’émerveillement me guette à tout instant; à ne plus savoir départager le réel du surnaturel… Comme cette fois, un peu plus tôt cet automne, alors que les mésanges m’avaient accompagnée tout le temps de ma pratique. De même que les chats de ma tendre amie chez qui j’étais en visite, dont un qui semblait vraiment m’écouter. Pour un moment, j’ai cru être Blanche-Neige!




Voyage à dos d'imaginaire

12 nov. 2015, Aucun commentaire

-CHRONIQUE D'UNE CONTEUSE- 

C’est sans télé ni Ipod qu’ ils ont  accepté le voyage, avec pour seul bagage, leur imaginaire… Ne quittant physiquement pas leur pupitre, ils ont pourtant plongé avec moi dans l’invisible. Tous ensemble dans la forêt des contes, enchantés de faire connaissance !

Jour du souvenir… à l’école primaire Laurent Benoît de la rive-sud de Montréal; 3h30 de contage, mon record! Me rendre-là était en soi une histoire. Moi qui avait prévu un itinéraire en transport en commun, j’ai dû me résigner et prendre un chic-taxi-fantôme… 50$ plus tard, au moins, j’y étais…

Devant une première classe de 5ème année. 22 élèves forts attentifs et heureux de recevoir mes histoires… et une éducatrice spécialisée qui traduisait en langage des signes pour une élève sourde. Parfois même, nos gestes étaient synchronisés.  À croire que je sais parler la langue des signes, ou encore, que j’étais divinement inspirée 😉 Idem pour la 2e classe de 5ème année, des élèves attentifs et curieux. Ils étaient 24. On m’avait dit qu’ils allaient être un peu agités dû à l’absence prolongée de leur professeur régulier, mais ils ont tous embarqué. Jusqu’à la remplaçante qui m’a dit: « J’ai eu du mal à corriger les devoirs tellement j’étais captivée par vos histoires. » Les professeurs profitent ainsi souvent des activités spéciales pour faire avancer leurs nombreuses tâches. Ils oublient alors que leur cœur a aussi besoin de se nourrir d’invisible. Mais par bonheur, ils se font toujours un peu prendre dans les mailles des histoires.

Bref… Ce fût une merveilleuse journée où je me suis sentie libre comme un poisson dans un fleuve clair et limpide… enfin… #Conteuse #Contente 😉Ensuite, j’avais 2 classes de 6ème année combinées. Ils étaient 54 à m’écouter et à suivre, même l’histoire la plus costaude de mon répertoire du jour… Et ils en ont même redemandé. J’ai donc ajouté 3 petites vites (oui, oui, le conte c’est comme l’amour ) et j’ai fini ça en beauté en leur swinguant la chanson du cowboy qui fait le tour de la montagne, chanson qu’ils ont fini par entonner avec moi.

Je leur ai même parlé de feu Frère Ours, par besoin de garder sa mémoire vivante, et leur ai appris sa fameuse formule magique d’entrée dans la forêt des contes : « Asticots gris, Asticots blancs, montrez-moé tous vos dents! Prêtez-moé vos oreilles, afin que les mots que je vais vous conter coulent à merveille, de ma bouche vers votre cœur… »


La gardienne de mémoire et le conteur

11 sept. 2015, Aucun commentaire

-CHRONIQUE D'UNE CONTEUSE-

Un matin (trop rare) comme je les aime où je me réveille de manière naturelle vers 5ham… et où mon esprit ainsi que le silence de la ville (trop rare lui aussi) me permettent d’être en contact avec mon intérieur prolifique. Ainsi, ce matin, j’ai repris la lecture du magnifique livre de Dan Yashinsky: Soudain on entendit des pas. Un livre si inspirant que j’ai aussitôt eu l’élan de me raconter une histoire. Oui, oui, je me suis raconté une histoire à moi-même. L’histoire du Secret de maître Cornille que j’ai eu le plaisir d’approfondir et d’offrir en partage l’été dernier. Je me la suis re-racontée pour bien me la garder au cœur et à l’esprit. Une histoire qui fait un bon 20 minutes et que je souhaite davantage partager tant elle est belle. Écrite au 19e siècle, elle est, je trouve, plus que jamais d’actualité.

Toujours est-il que, tandis que je me racontais cette histoire dans le creux de l’oreille interne, j’ai été enchantée de voir que je m’en souvenais entièrement. Elle prenait certes quelques nouvelles teintes car j’y allais de mémoire… et c’est justement cette confiance en ma mémoire qui m’a enchanté….

Car voyez-vous, je viens d’un père conteur et d’une mère gardienne de la mémoire. Lui, toute sa vie il a raconté des histoires dans les géants partys de famille (Imaginez ça : 13 frères et sœurs, pour la plupart mariés, avec leur progéniture, soit ma génération, convenez-en que ça fait des gros partys!). Souvent, les histoires de mon père étaient en fait des blagues avec des chutes terriblement drôles. Des blagues qui sous l’influence de son talent prenaient des airs de contes. Il étirait la sauce sur un temps rare (comme on dit) et c’était toujours merveilleux de le voir et de l’entendre. Jamais il ne manquait de faire rire son auditoire. Et ça, c’est toujours un bonus jubilant pour un conteur, on en conviendra. J’entends d’ailleurs les rires retentissants de mes tantes au moment de la résurgence de ce souvenir. Seul petit hic, mon père avait une mémoire trouée. Heureusement, il a toujours eu ma mère à ses côtés. Elle, en bonne gardienne de la mémoire, tenait avec brio le fil des histoires. Une mémoire comme la sienne, ça tient du phénomène (elle ferait d’ailleurs bonne compétition à Paul Houde). Mon père contait et elle soufflait au besoin, ce qui ne manquait pas d’ajouter du comique à l’ensemble de l’œuvre 🙂

Ma mère et mon père formaient une chouette équipe. J’en parle au passé même s’ils sont toujours bien vivants et ensemble, amoureux plus que jamais… simplement, mon père conte moins qu’il ne contait. Est-ce parce que les partys d’envergure se font plus rares? Il a peut-être cessé de conter et de chanter, mais certainement pas de s’amuser à déclencher des rires par sa présence d’entertainer-né 😉

On dit que l’enfant hérite des dons de ses parents et qu’ainsi, en observant la passion de chacun, il trouvera sa propre voie. Dans cette logique, on peut dire que je porte en moi l’esprit du conte et son essence –la mémoire– pour bien garder tout ça vivant. Je n’aurais donc pas besoin qu’on tienne pour moi le fil de l’histoire… et pourtant. J’ai longtemps souffert d’un manque de confiance, lequel m’empêchait de croire en la possibilité de raconter sans filet. Côté théâtre, autre forme d’art qui nécessite une bonne mémoire, mon plaisir a toujours été aussi grand durant les trous de mémoire que lorsque le texte filait bien. J’aimais les blancs au théâtre parce qu’ils nous donnaient l’occasion d’être encore plus vivants sur scène. J’aimais aussi voir la tronche effrayée de certains autres comédiens lorsque leur mémoire défaillait, et venir les « sauver » en improvisant à partir de ce que le GRAND MOMENT PRÉSENT nous offrait de magie. Je me demande alors pourquoi, avec le conte, je n’ai pas eu d’emblée ce rapport jouissif au blanc ?…

Je soupçonne que la petite fille-éponge que j’étais, émerveillée et fière d’écouter son père raconter, avait non seulement absorbé le plaisir du conte, mais aussi avalé quelques trous de mémoire du paternel au passage.

Maintenant que j’en prends conscience, on dirait que je recouvre plus naturellement le don maternel de gardienne de la mémoire. Grand bien jubilatoire m’en fasse !

Sur ce, au boulot ma Caroline ! J’ai de belles activités de conte au programme de l’automne. Cela ne se prépare évidemment pas 2 jours à l’avance. J’y suis d’ailleurs depuis plusieurs semaines et c’est un grand bonheur à vivre : 100 fois sur le métier, remettre mon ouvrage joyeux !

D’ici la suite des chroniques d’une conteuse, je vous souhaite une journée féconde et libre.
                    
(Photo: La gardienne de mémoire et le conteur)


Quand la réalité impressionne la fiction

9 avril 2013, Aucun commentaire

-CHRONIQUE D'UNE CONTEUSE- 

C'était en juin 2012. Je m'apprêtais à aller offrir un spectacle de conte en compagnie de Gabi Macaluso, musicienne-complice à l’accordéon et aux sorcelleries douces. Le vœu avait été lancé par une école primaire de la rive-nord de Montréal qui souhaitait qu’on leur raconte des légendes fantastiques pour fêter leur fin d’année scolaire. La commande était de taille puisqu’il fallait rejoindre autant les enfants de 4 ans que ceux de 11 ans, que les adultes et entre tout ça. D’abord trouver les bonnes légendes de sorte que les tout-petits ne soient pas effrayés et que les grands y trouvent leur « conte »; c’était un défi en soi, -moi qui alors n'avait pas le plus grand des répertoires à mon actif. Qui plus est, je n’avais qu’un mois pour tout mettre en œuvre. Évidemment, quand on parle d’un mois en langage d’artiste, il ne s’agit que trop rarement d’un mois plein… Plus souvent qu’autrement, donc, largement occupé par d’autres activités et obligations. Mais, puisque travailler avec Gabi est un réel plaisir, j’avais pris les bouchées doubles et je m'étais lancée.

Entre l’excitation de partir à la découverte de nouveaux mondes et le stress de ne pas accoster à temps et à bon port, les histoires étaient finalement venues me retrouver, tant celles dormantes aux rayon contes et légendes de la bibliothèque municipale que celles –ô combien magiques– qui prenaient vie en moi au fur et à mesure que je préparais la rencontre. Depuis, une mythologie personnelle se tricote dans mon ventre. Les mailles sont un peu lousses mais, tricotage faisant, je me rends compte que j’ai beaucoup de bobines de laine dans la caboche. De la matière à créer et à pratiquer, quoi!

Vu la taille de la commande de l'école, j’aurais évidemment pris plus de temps de préparation, mais dans le contexte (car tout est toujours contextuel et ne pas remettre les expériences dans leur contexte peut s’avérer être très pénible pour le créateur/l’artiste -surtout l’artiste perfectionniste, avec le danger de ne plus oser ensuite les avenues nouvelles), on peut dire que la rencontre s’est sommes toutes bien déroulée, dans un gymnase qui pour l’occasion s’était transformé en terrain de camping sauvage, avec un vrai-faux-feu-de-camp et des guimauves pour tout le monde! Ce qui permettait de mieux pénétrer au cœur des légendes fantastiques. 

Le plus fascinant dans ce contrat, ce sont les synchronicités vécues avant le spectacle. Petite mise en contexte : Je m’apprête à livrer une histoire au centre de laquelle est survenue la plus grande tempête de tous les temps. Une tempête à vous faire sursauter 10 pieds dans les airs. Une tempête avec des éclairs hallucinants qui allument le ciel noir juste le temps d’apercevoir la terrifiante grand’bête à queue rouge, queue longue de 3 mètres…

Tandis que je suis en route (en train) pour aller conter cette histoire, plus le train approche du lieu-dit du partage, plus les nuages s’amoncellent sur la ville. Comme dans mon histoire! Et pour ajouter du réel à la légende, (comme si ce n’était pas suffisant à me faire sourire), je débarque du train à la pluie battante. Heureusement, un gentil personnage sort alors tout droit de ce conte de fée moderne pour me conduire, dans son pick-up, jusqu’au bistro où j'ai donné RDV à Gabi, l’accordéoniste. Je ne suis pas aussitôt rentrée dans le resto qu’un éclair et un tonnerre surviennent en même temps. Pas de délai. Aucun. Je vous le jure!  Pis d’une détonation comme je n’en avais encore jamais entendue de toute ma vie… L’éclair a frappé à deux pas du resto. Ce qui m’a fait sursauter plus haut que dans l’histoire (facilement 2 pieds de plus) en poussant un cri de cantatrice. 

Et ce n’est pas tout… Le temps de me calmer en riant de la synchronie magique, que n’aperçois-je pas sur le mur juste devant la table où je m'étais installée pour dîner? Un tableau de taureau à grand queue rouge, queue longue d’au moins 3 mètres. Oui, mesdames et messieurs, virtuellement vraie comme je suis là, c’est ainsi que ça s’est passé…

On dit de faire attention à nos pensées, parce que paraît-il, on les attire… Ça parle au sorcier du coin et vous m’en conterez tant!

Texte d'abord paru dans le bulletin du Conte du Regroupement du conte au Québec...

 

Témoin-participante de la Vie, j'aime partager les fruits de mes découvertes, observations et expériences en les racontant sous toutes sortes de formes: poèmes, photos, récits, contes... Puis ainsi inspirer et réenchanter le monde. C'est ce qui m'appelle sans cesse et donne du sens à mon existence. Ici, donc, un blogue d'histoires! 

-Pour les archives de blog, cliquez ici-

-CITATIONS PHARES-
"Ce qui compte, ce sont ces liens d'affection qui relient les gens entre eux, formant une toile immense et invisible sans laquelle le monde s'écroulerait. Le reste, auquel on consacre la plus grande partie de son temps en prenant des airs très sérieux, n'a que peu d'importance."  
~Jacques Poulin, tiré du roman Le vieux chagrin. 


"La planète n'a pas besoin de gens qui réussissent. La planète a désespérément besoin de plus de faiseurs de paix, de guérisseurs, de conteurs d'histoires et passionnés de toutes sortes."   
~Le Dalaï Lama

« Le poète, qui s’est appelé d’abord l’« aède », le chanteur, est considéré comme le créateur, l’artiste par excellence, car il invente en même temps le langage, avec ses figures et son rythme, et l’objet du langage, que doit conserver l’architecture du poème. Pour Platon, l’état poétique est rattaché à l’enthousiasme, à la possession divine. De même, dans l’univers de la Bible, le poète est le prophète, la bouche de Yahvé. Et pour les philosophes de l’Inde, la poésie, dans ses formes supérieures, rejoint la contemplation du sage. » 
~ Le Larousse virtuel

« Bien qu'appartenant au monde de l'imaginaire, du rêve, de la facétie, de la peur contrôlée ; le Conte et sa grande famille sont au carrefour de l'Histoire, de la Géographie, de la Philosophie, de la Psychologie de l'Ethnologie, de la Sociologie, de l'Anthropologie, du Folklore, de la Cosmogonie et bien d'autres domaines connexes. En tant que tel, le Conte est un rassembleur, un agent de cohésion social, un pourvoyeur de liens culturels. Il a eu et a toujours sa place dans des sociétés où l'empathie et le partage sont des valeurs essentielles à la paix et à la liberté individuelle. » 
~ Véronique Suzanne, conteuse

J'espère que vous allez laisser les histoires, c'est à dire la vie, vous arriver, que vous allez travailler avec ces histoires issues de votre existence -la vôtre, pas celle de quelqu'un d'autre- les arroser de votre sang et de vos larmes et de votre rire, jusqu'à ce qu'elles fleurissent et que vous fleurissiez pleinement à votre tour. C'est là la tâche, l'unique tâche.
~ Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec les loups.

« Dans de nombreuses traditions chamaniques, lorsque vous alliez voir le chaman pour vous plaindre d'être découragé, abattu ou déprimé, ils posait une de ces quatre questions:  "Quand avez-vous arrêté de danser? Quand avez-vous arrêté de chanter?  Quand avez-vous cessé d'être enchanté par les histoires?  Quand avez-vous arrêté de trouver du réconfort dans le doux territoire du silence?"  Car lorsque nous arrêtons de danser, de chanter, d'être enchanté par les histoires et réconfortés par le silence, nous faisons l'expérience de la perte de l'âme.  La danse, le chant, les contes et le silence sont les quatre baumes universels de guérison.»
~  Gabrielle Roth

"...chaque fois que l'on raconte un conte de fée, la nuit s'installe. Quels que soient le lieu, l'heure, la saison, la narration d'un conte fait toujours se déployer au dessus de ceux qui l'écoutent un ciel constellé d'étoiles où vient luire une lune blanche. Quand l'histoire tire à sa fin, la pièce est parfois emplie des lueurs de l'aube, à moins qu'il n'y demeure un éclat d'étoile ou une effilochée de nuages issue d'un ciel d'orage. Et ce qui est ainsi laissé derrière, c'est le don qui va être utilisé, le don qui va servir à faire de l'âme".
~ Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec les loups.

"Même si j'ai oublié la plupart des histoires qu'elle m'a contées, une émotion me reste de les avoir frôlées de près. Aujourd'hui encore, quand j'en ai retrouvé un lambeau, il m'apparaît plus réel que le tumulte de la ville ou la lecture du journal quotidien." 
~ Christiane Singer,  Les Sept Nuits de la reine.

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