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La Cie. CONTEUSE 
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Voyage à dos d'imaginaire

12 novembre 2015 à 1:54, Aucun commentaire

-CHRONIQUE D'UNE CONTEUSE- 

C’est sans télé ni Ipod qu’ ils ont  accepté le voyage, avec pour seul bagage, leur imaginaire… Ne quittant physiquement pas leur pupitre, ils ont pourtant plongé avec moi dans l’invisible. Tous ensemble dans la forêt des contes, enchantés de faire connaissance !

Jour du souvenir… à l’école primaire Laurent Benoît de la rive-sud de Montréal; 3h30 de contage, mon record! Me rendre-là était en soi une histoire. Moi qui avait prévu un itinéraire en transport en commun, j’ai dû me résigner et prendre un chic-taxi-fantôme… 50$ plus tard, au moins, j’y étais…

Devant une première classe de 5ème année. 22 élèves forts attentifs et heureux de recevoir mes histoires… et une éducatrice spécialisée qui traduisait en langage des signes pour une élève sourde. Parfois même, nos gestes étaient synchronisés.  À croire que je sais parler la langue des signes, ou encore, que j’étais divinement inspirée 😉 Idem pour la 2e classe de 5ème année, des élèves attentifs et curieux. Ils étaient 24. On m’avait dit qu’ils allaient être un peu agités dû à l’absence prolongée de leur professeur régulier, mais ils ont tous embarqué. Jusqu’à la remplaçante qui m’a dit: « J’ai eu du mal à corriger les devoirs tellement j’étais captivée par vos histoires. » Les professeurs profitent ainsi souvent des activités spéciales pour faire avancer leurs nombreuses tâches. Ils oublient alors que leur cœur a aussi besoin de se nourrir d’invisible. Mais par bonheur, ils se font toujours un peu prendre dans les mailles des histoires.

Bref… Ce fût une merveilleuse journée où je me suis sentie libre comme un poisson dans un fleuve clair et limpide… enfin… #Conteuse #Contente 😉Ensuite, j’avais 2 classes de 6ème année combinées. Ils étaient 54 à m’écouter et à suivre, même l’histoire la plus costaude de mon répertoire du jour… Et ils en ont même redemandé. J’ai donc ajouté 3 petites vites (oui, oui, le conte c’est comme l’amour ) et j’ai fini ça en beauté en leur swinguant la chanson du cowboy qui fait le tour de la montagne, chanson qu’ils ont fini par entonner avec moi.

Je leur ai même parlé de feu Frère Ours, par besoin de garder sa mémoire vivante, et leur ai appris sa fameuse formule magique d’entrée dans la forêt des contes : « Asticots gris, Asticots blancs, montrez-moé tous vos dents! Prêtez-moé vos oreilles, afin que les mots que je vais vous conter coulent à merveille, de ma bouche vers votre cœur… »



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Témoin-participante de la Vie, j'aime partager les fruits de mes découvertes, observations et expériences en les racontant sous toutes sortes de formes: poèmes, photos, récits, contes... Puis ainsi inspirer et réenchanter le monde. C'est ce qui m'appelle sans cesse et donne du sens à mon existence. Ici, donc, un blogue d'histoires! 

-Pour les archives de blog, cliquez ici-

-CITATIONS PHARES-
"Ce qui compte, ce sont ces liens d'affection qui relient les gens entre eux, formant une toile immense et invisible sans laquelle le monde s'écroulerait. Le reste, auquel on consacre la plus grande partie de son temps en prenant des airs très sérieux, n'a que peu d'importance."  
~Jacques Poulin, tiré du roman Le vieux chagrin. 


"La planète n'a pas besoin de gens qui réussissent. La planète a désespérément besoin de plus de faiseurs de paix, de guérisseurs, de conteurs d'histoires et passionnés de toutes sortes."   
~Le Dalaï Lama

« Le poète, qui s’est appelé d’abord l’« aède », le chanteur, est considéré comme le créateur, l’artiste par excellence, car il invente en même temps le langage, avec ses figures et son rythme, et l’objet du langage, que doit conserver l’architecture du poème. Pour Platon, l’état poétique est rattaché à l’enthousiasme, à la possession divine. De même, dans l’univers de la Bible, le poète est le prophète, la bouche de Yahvé. Et pour les philosophes de l’Inde, la poésie, dans ses formes supérieures, rejoint la contemplation du sage. » 
~ Le Larousse virtuel

« Bien qu'appartenant au monde de l'imaginaire, du rêve, de la facétie, de la peur contrôlée ; le Conte et sa grande famille sont au carrefour de l'Histoire, de la Géographie, de la Philosophie, de la Psychologie de l'Ethnologie, de la Sociologie, de l'Anthropologie, du Folklore, de la Cosmogonie et bien d'autres domaines connexes. En tant que tel, le Conte est un rassembleur, un agent de cohésion social, un pourvoyeur de liens culturels. Il a eu et a toujours sa place dans des sociétés où l'empathie et le partage sont des valeurs essentielles à la paix et à la liberté individuelle. » 
~ Véronique Suzanne, conteuse

J'espère que vous allez laisser les histoires, c'est à dire la vie, vous arriver, que vous allez travailler avec ces histoires issues de votre existence -la vôtre, pas celle de quelqu'un d'autre- les arroser de votre sang et de vos larmes et de votre rire, jusqu'à ce qu'elles fleurissent et que vous fleurissiez pleinement à votre tour. C'est là la tâche, l'unique tâche.
~ Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec les loups.

« Dans de nombreuses traditions chamaniques, lorsque vous alliez voir le chaman pour vous plaindre d'être découragé, abattu ou déprimé, ils posait une de ces quatre questions:  "Quand avez-vous arrêté de danser? Quand avez-vous arrêté de chanter?  Quand avez-vous cessé d'être enchanté par les histoires?  Quand avez-vous arrêté de trouver du réconfort dans le doux territoire du silence?"  Car lorsque nous arrêtons de danser, de chanter, d'être enchanté par les histoires et réconfortés par le silence, nous faisons l'expérience de la perte de l'âme.  La danse, le chant, les contes et le silence sont les quatre baumes universels de guérison.»
~  Gabrielle Roth

"...chaque fois que l'on raconte un conte de fée, la nuit s'installe. Quels que soient le lieu, l'heure, la saison, la narration d'un conte fait toujours se déployer au dessus de ceux qui l'écoutent un ciel constellé d'étoiles où vient luire une lune blanche. Quand l'histoire tire à sa fin, la pièce est parfois emplie des lueurs de l'aube, à moins qu'il n'y demeure un éclat d'étoile ou une effilochée de nuages issue d'un ciel d'orage. Et ce qui est ainsi laissé derrière, c'est le don qui va être utilisé, le don qui va servir à faire de l'âme".
~ Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec les loups.

"Même si j'ai oublié la plupart des histoires qu'elle m'a contées, une émotion me reste de les avoir frôlées de près. Aujourd'hui encore, quand j'en ai retrouvé un lambeau, il m'apparaît plus réel que le tumulte de la ville ou la lecture du journal quotidien." 
~ Christiane Singer,  Les Sept Nuits de la reine.

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