VARIATION SUR UNE BIO
Bienvenue sur la page BIOSPHÈRE de la biographie de Caroline Beausoleil (Legault) -rien de moins ! Un espace vivant et dynamique, tout comme la vie sur Terre. Parce qu’elle a moult facettes et qu’elle aime jouer avec les mots, Caroline s’amusera ici à raconter son histoire de différentes manières; de la poésie à l'autofiction en passant par du plus standard. Repassez donc de temps à autres afin de découvrir de nouvelles versions toutes aussi charmantes et ludiques les unes que les autres.
LA BIO POÉTIQUE – Vue par Dominique Laguë
Caroline Legault est une auteure, conteuse, comédienne et animatrice
depuis de nombreuses années. Elle parcourt les histoires à raconter comme de
vertes collines où il fait bon se recueillir pour un moment, rire, s’émouvoir
et partager. Son expérience en animation et en jeu théâtral, combinée à son
imaginaire teinté de folklore québécois et du vieux-continent, lui confère une
sensibilité toute particulière qui cherche à rejoindre l’autre, là où la beauté
se trouve.
LA BIO RACINE
Sale gosse au cœur
tendre, à la plume alerte
au nez poétique et aux accents du terroir,
voyage par mots et par vers dans l’exploration d’une contrée
nommée : liberté !
LA BIO-CONTE/1
Animatrice tout-terrain à l’esprit vif, Caroline Legault trouve son chemin vers le conte alors qu’en 2004 ses ovaires littéraires lui hurlent d’enfanter les histoires et personnages qu’elle porte. Un premier recueil de proses et récits voit ainsi le jour en 2007. Ce petit livre intitulé « Tricot sacré et autres text’îles pour passer l’hiver au chaud » pousse l’artiste à voyager par-delà sa banlieue montréalaise, ailleurs au Québec et en France. Partout où elle passe, son âme de conteuse est saluée. Depuis, cette originale saisit toutes les occasions qui se présentent pour partager les histoires qui l’enchantent… et ce, toujours avec le même plaisir de raccommoder le merveilleux au quotidien ! Et le reste du temps, que fait-elle ? Elle étoffe… elle étoffe.
LA BIO VOYAGEUSE
Tout
débute alors que jeune fœtus, notre sujet est contraint d’aller à un quiz-télé
auquel sa mère participe. C’est le déclic, animatrice elle sera. Mais encore, elle ne le sait pas...
Comme plusieurs de ses ancêtres Legault, Caroline est née dans une ruelle de Verdun. Mais dès l'âge de 2 ans, elle connaîtra le bonheur en nature alors que ses parents choisissent de s'installer à Ste-Geneviève-de-Pierrefonds, sur le boulevard-Gouin-d'antan entouré de
verdure, de champs de maïs, de maisons ancestrales... Une enfance baignée par le chant des criquets et de
la Rivière-des-Prairies coulant paisiblement à quelques pas de là, une enfance aussi nourrie d'un grand jardin familial à même les champs
derrière le bloc appartement...
Caroline passe naturellement les temps libres de son enfance et adolescence à animer, jouer et mettre en scène la vie que sans cesse elle réinvente. Elle est fascinée par les mots (dits et écrits), les arts de la scène ainsi que par son père, qui, dès qu’il en a l’occasion, anime, chante et conte pour la parenté. Fascinée par les arts, oui, mais également timide, bien qu'étant d'un naturel charmant et sociable.
En secondaire IV, elle s'inscrit au cours optionnel d’art dramatique de son école (Des Sources). L’année suivante, elle y remporte le prix d’excellence. C'est là un moment marquant pour l'adolescente en quête d'elle-même et de reconnaissance. Elle poursuit ses études en Lettres au cégep de St-Laurent, puis en Animation et Recherche Culturelle à l’UQAM ainsi qu’en théâtre au collège Lionel-Groulx, soit après ses auditions d’entrée dans les grandes écoles.
Tour à
tour Caroline travaille dans les milieux scolaires, communautaires, corporatifs
et artistiques, tant comme comédienne, metteure en scène, animatrice, enseignante,
qu’organisatrice. Elle décroche notamment une place au sein de l’équipe de
l’émission de télé Claire Lamarche où elle oeuvre à titre de recherchiste-pigiste
durant 4 ans. Puis 6 ans à la barre de La Bizarrerie, troupe de
théâtre adulte vieille de plus de 30 ans, du coin de pays où elle a grandi,
l’Ouest de l’île de Montréal. Durant cette période, Caroline se nourrit
également auprès de quelques importants mentors, soit dans ses domaines de
prédilection : théâtre, yoga, écriture, psychologie… poursuivant ainsi sa quête
artistique à travers la recherche de sa liberté d’être…
Après 10
ans à transmettre sa passion du théâtre aux petits et aux grands enfants,
notre navigatrice troque la barre de son grand bateau pour un voilier en solitaire,
lequel la guide sur le vieux continent, à la découverte de ses origines
bretonnes, là où elle offre des ateliers d’écriture ainsi que des lectures
animées de son livre autoédité en décembre 2007: « Tricot sacré et autres text’îles pour passer
l’hiver au chaud».
Les français l’adoptent, mais, après 2 ans de
voyage, s’ennuyant de l’accent québécois et de la cabane à sucre, Caroline
rentre au pays où, à ce jour, elle
poursuit ses explorations joyeuses autour de l'écriture, de l’animation et de la
parole conteuse. Avec, en parallèle, un élan fort pour le clown thérapeutique qu'elle développe plus sérieusement depuis 2017.
En 2011, notre voyageuse a posé ses valises dans le quartier montréalais où sa mère a grandi. De son balcon, elle voit d'ailleurs l'église où ses parents se sont mariés. Comme quoi les humains, tout comme les saumons, remontent toujours le courant jusqu'à la maison. À quand, alors, une virée en Abitibi, terre ancestrale de la lignée maternelle?!
LA BIO HUMORISTIQUE
Dans sa précédente vie, Caroline Legault était tragédienne grecque ! Elle s’en est récupéré des extraits fossilisés jusque dans le 20e siècle, là où elle a fait son entrée en scène sous le triple signe du poisson-marmotte-rat. Tout cela explique pourquoi en cette vie-ci, elle ne peut guère échapper à son destin d’artiste dans l’âme. Pour tout vous dire, déjà à l’état de fœtus, elle fait de la télé alors que sa maman participe à un Quiz. C’est décidé, Caroline sera animatrice ! Mais comment y parvenir dans un monde où tuer les rêves dans l’œuf est monnaie courante et où être artiste, un métier couramment sous payé? Tour à tour, notre sujet se fera donc serveuse, dentiste, ébéniste… Elle tentera aussi de devenir brigadière, mais dès sa 1ère journée au boulot les enfants risquent la mort chaque fois qu’elle part dans son imaginaire en quête d’une nouvelle histoire à raconter… Conteuse ! Voilà la juste place pour celle qui aime parcourir le monde et les histoires du monde ! Un chemin sans fin de découvertes en partage !
LA BIO-CONTE/2
Le conte lui vient de bouches à oreilles; de son père et de ses oncles qui, lorsqu’elle est enfant, passent des soirées entières à raconter et chanter. En 2007, suite au lancement d’un recueil intitulé : Tricot sacré et autres text’îles pour passer l’hiver au chaud, la conteuse somnambule en Caroline se réveille/révèle… enfin ! C’est à travers des soirées lecture et musique qu’elle ira partager son plaisir du dire, de Montréal à Québec en passant par Lyon et la Bretagne – où elle a vécu durant 2 ans. Partout où elle passe, son talent de conteuse est souligné. Depuis, c’est pour elle un véritable retour aux sources car c’est sur scène à conter des histoires qu’elle se sent le plus vivante !
LA BIO ANCESTRALE
« Être vivant c’est tisser une histoire entre un début dont on ne se souvient plus et une fin dont on ne connaît rien. » (extrait tiré du docu-fiction Genesis)
« Pour tout vous dire, il m’est plus facile de tisser que de vous dire ce que je suis en train de tisser ou projette de tisser. Ainsi, j’aimerais bien laisser à d’autres (des bienveillants-soucieux) le soin d’écrire ma démarche d’artiste. C’est un truc à mettre perpétuellement à jour et parfois, en tant qu’artiste, les deux pieds sur le chemin à défricher, je n’ai pas le recul pour dire juste et bien ce que je voudrais. M’enfin.
Me voilà donc tisserande de ma vie. Je tisse et je retisse une histoire mienne avec un début dont je ne me souviens plus et une fin indéfinie. Ce faisant, je ratisse aussi, et parfois ça donne dans le large, d’autres fois, dans la marge. Puis il m’arrive de broder de la fine dentelle, mais de tricot de laine, jamais. Pas encore appris ce savoir pourtant si présent dans notre patrimoine québécois. D’après moi, on a dû échapper une maille quelque part pour que ma génération soit ainsi néophyte du tricot. Mais ça viendra, en Tanzélieu*. Surtout que ma grand-mère était une grande tricoteuse. Elle qui parlait peu pour cause d'ouïe chancelante, elle s’était développé un talent inouï pour le tricot à travers lequel elle captait tout du monde qui l’entourait, cela grâce à l’entrechoquement de ses broches magiques qui attiraient les histoires dans les mailles de ses ouvrages laineux comme le filet de pêche les poissons. C’est en partie de là que m’est venu le goût des histoires, soit en détricotant les foulards reçus de ma grand-mère. J’ai ainsi pu remonter le fil. »
*La Tanzélieu c’est un petit et délicieux pays, jamais pressé, où tout arrive toujours à point.
LA BIO D’ÂME
Caroline joue, écrit, anime et met en scène depuis toute petite. La maternelle a d’ailleurs tôt su lui révéler son amour du jeu. C’est là qu’elle a fait l’éblouissante découverte de masques de théâtre, lesquels il fallait tenir comme on tient un bâton de sucette géante. En bois peints et sans relief autre que le contour d’une planchette, ils parvenaient pourtant à susciter chez Caroline un plaisir fou dont elle ignorait alors la profondeur. Du haut de ses cinq ans, elle savourait pleinement ces instants de magie. C'est avec autant de force que la première année primaire l’aura éveillée à la passion des mots. Des mots à lire, à dire et à écrire… elle s’en souvient comme si c’était hier.
À la fin de ses études secondaires, Caroline remporte le prix succès de son école (Des Sources) dans la catégorie art-dramatique. Grand émoi pour l’artiste qui ne sait pas encore qu’elle en est une, mais en qui résonne fort tout ce qui dit art.
À tâtons, lentement mais sûrement, elle poursuivra ses
explorations. Une terre à défricher; d’études cégépiennes et universitaires
(littérature, animation, théâtre) en cours privés (clown, yoga, littérature,
théâtre, psychologie, chant, conte, etc.)... À travers ces années de formation, Caroline œuvre comme animatrice et artiste
des arts de la scène ainsi que comme enseignante en art dramatique.
Un chemin d’arTisane dont la quête fondamentale de liberté amène
cette âme sensible à cultiver l’essentiel en joie, authenticité, créativité,
bienveillance et respect du vivant ... Veilleuse d’humanité, sa flamme intérieure est,
tel un bon feu crépitant, une invitation pour quiconque voudrait venir se
réchauffer les oreilles autour de ses dires plein d’espoir et grouillants de
vie !
À part ça, Caroline aime le sirop d’érable, la nature, le
silence, la musique, la poésie, les livres, le 7e art, les récits de
vie, le gingembre, ses neveux, la
randonnée en montagne (quand y’a pas l’ours), l’amitié… la vie, quoi ! Caroline aime la vie!